
La sauvegarde de notre planète exige l’action collective de toutes les nations. Chaque pays doit faire sa part d’effort, même si sa contribution est modeste, insiste l’envoyé spécial du président pour le climat, John Kerry.
« Nous devons faire des choix, ensemble. La vie est faite de choix », a-t-il déclaré le 20 juillet lors d’une intervention aux Jardins botaniques royaux de Kew. « Gouverner aussi. »
Dans cet esprit, le gouvernement Biden-Harris a annoncé de nouvelles politiques destinées à amener les États-Unis à créer des solutions à la crise du climat et à garder le cap sur le plafonnement du réchauffement à 1,5⁰ Celsius. Les actions proposées par les États-Unis comprennent notamment :
- 500 000 bornes de recharge pour véhicules électriques dans tout le pays à l’horizon 2030 ;
- un secteur de l’électricité sans carbone à l’horizon 2035 ;
- un investissement de 35 milliards de dollars dans la recherche, le développement et la démonstration de technologies en matière d’énergie propre ;
- et des émissions nettes nulles au plus tard en 2050.
« Nous faisons tout cela en sachant pertinemment qu’aucun pays ni aucun continent ne peut à lui seul résoudre la crise climatique », a déclaré le chef de la diplomatie américaine. « Nous ne pouvons pas nous permettre un monde aussi divisé dans sa réponse à la crise climatique quand les raisons d’agir sont si impérieuses et convaincantes. »
2021 – a decisive year to take action on the climate crisis. We must not wait to start making the critical decisions that will determine our future and the future of our children and grandchildren. https://t.co/8BCOQtV6tq pic.twitter.com/Sfrstjpufx
— Special Presidential Envoy John Kerry (@ClimateEnvoy) July 20, 2021
Au niveau international, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a recommandé la mise à l’échelle des technologies vertes partout afin de limiter le réchauffement climatique.
Selon l’AIE, d’ici 2030, le monde doit :
- quadrupler le recours à l’énergie renouvelable provenant de l’éolien et du solaire pour atteindre une puissance installée de 1 000 gigawatts par an ;
- porter à 60 % la part des véhicules électriques dans les ventes de voitures neuves au niveau mondial ;
- investir dans l’hydrogène vert et les carburants propres pour réduire les émissions de l’industrie lourde, du transport de marchandises et de l’aviation ;
- et développer, tous les neuf jours, l’équivalent de l’installation de la plus grande installation de capture et de stockage du carbone actuellement en service.
La réalisation de cet objectif alimentera un boom mondial des investissements dans les énergies propres, qui atteindra 4 000 milliards de dollars d’ici à 2030.
« Les pays qui prennent dès maintenant des mesures décisives pour créer les industries de l’avenir, a déclaré le président Biden en avril*, seront ceux qui retireront les avantages économiques du boom des énergies propres en perspective. »
*en anglais