
Les abus et les crimes commis par Nicolas Maduro contre le peuple du Venezuela continuent d’être mis au jour.
Récemment, Reuters a fait un reportage* sur la répression de l’armée par Maduro. Les méthodes auxquelles il a recours pour contrôler et infiltrer les forces armées du pays auraient leur origine dans deux accords conclus avec Cuba qui permettaient la surveillance des soldats vénézuéliens par la Direction générale du contre-espionnage militaire de l’ancien régime, la DGCIM.
L’année dernière, l’Organisation des États américains a signalé qu’un contingent de 46 000 Cubains formait l’ancien régime vénézuélien en matière de torture et de répression.
Avec le soutien populaire en perte de vitesse, Maduro et son régime ont repris à leur compte des techniques cubaines non seulement pour emprisonner et torturer des centaines d’officiers, mais aussi pour tuer dans l’œuf les velléités de défection, rapporte Reuters.
Les États-Unis s’emploient à dénoncer les liens qui existent entre Maduro et les dirigeants cubains, et ce, dans le cadre d’une stratégie menée avec des partenaires internationaux et visant à isoler l’ancien régime Maduro au niveau économique et politique.
*en anglais