Washington et des partenaires mobilisent un soutien en faveur de la démocratie en Birmanie

Un couple et un enfant marchant sur le trottoir et passant devant des hommes en uniformes, certains dans la rue et d’autres dans un camion de police (© AP Images)
Une famille passe devant des forces de sécurité à Kamanyut, en Birmanie, le 6 mars. (© AP Images)

Les États-Unis ont porté sur la scène mondiale leur engagement en faveur du rétablissement pacifique de la Birmanie sur la voie de la démocratie.

S’exprimant devant la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le président Biden a insisté sur l’ubiquité du monde démocratique. « Il vit chez les militants contre la corruption, les défenseurs des droits humains, les journalistes, les manifestants pacifiques en première ligne de ce combat — au Belarus, en Birmanie, en Syrie, à Cuba, au Venezuela et partout ailleurs. »

Pour leur part, lors de réunions le 23 septembre avec des partenaires internationaux présents à l’Assemblée générale, le secrétaire d’État Antony Blinken et d’autres hauts fonctionnaires américains ont souligné l’urgence de faire pression sur la junte militaire birmane pour qu’elle mette fin à son régime violent.

Le même jour, le conseiller du département d’État, Derek Chollet, s’est entretenu avec le représentant permanent de la Birmanie auprès de l’ONU, Kyaw Moe Tun, et avec des leaders pro-démocratie birmans en exil à propos de la nécessité d’un État de droit et du respect des droits humains en Birmanie. Ils ont également discuté du renforcement du soutien au peuple birman dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.

Le département d’État a rapporté que M. Chollet avait « réaffirmé le soutien indéfectible des États-Unis à tous ceux qui s’emploient à faire renouer la Birmanie avec la démocratie de manière pacifique ».

De son côté, dans un communiqué publié le 22 septembre, le porte-parole du département d’État, Ned Price, rappelle la position des États-Unis : « La junte militaire doit immédiatement mettre fin à la violence, libérer toutes les personnes injustement détenues » et rétablir la voie de la démocratie en Birmanie.

Les États-Unis ont sanctionné les dirigeants militaires et d’autres responsables du renversement, le 1er février, du gouvernement élu de la Birmanie. La répression violente exercée par le régime militaire contre des manifestants pacifiques a fait plus de 1 100 morts*, y compris parmi des enfants. Le régime a également arrêté plus de 6 000 personnes, ce qui a provoqué une condamnation internationale.

Aux Nations unies, M. Blinken et les dirigeants de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ont discuté de la nécessité de faire pression sur l’armée birmane pour qu’elle adhère au plan consensuel en cinq points de l’ASEAN axé sur le retour de la démocratie en Birmanie.

 

*en anglais