Washington œuvre avec des partenaires pour protéger les chaînes d’approvisionnement

Les États-Unis travaillent avec des partenaires pour s’assurer que les chaînes d’approvisionnement mondiales restent souples et résilientes, et veiller à ce qu’elles ne dépendent pas d’une seule source de fabrication ou de production.

Les chaînes d’approvisionnement sont les fils qui forment la trame de l’économie mondiale. Elles fournissent aux usines du monde entier les pièces détachées dont elles ont besoin, et toutes sortes de produits aux magasins et aux ménages.

Mais lorsqu’un trop grand nombre de ces chaînes mondiales sont liées à un seul pays, elles peuvent facilement être perturbées ou exploitées.

Un problème que la pandémie de COVID-19 a clairement mis en évidence, lorsque les perturbations en Chine ont entraîné des pénuries de fournitures médicales dans le monde entier. Et il a été aggravé par le régime non démocratique à parti unique du Parti communiste chinois (PCC).

C’est pourquoi les États-Unis travaillent avec des partenaires de même sensibilité pour renforcer les chaînes d’approvisionnement mondiales et rehausser leur fiabilité, alors qu’ils mobilisent leurs vastes ressources pour soutenir la reprise économique mondiale après la pandémie de COVID-19.

« La pandémie de COVID-19 a fait ressortir les risques d’une dépendance excessive vis-à-vis de fournisseurs uniques de biens essentiels à la sécurité nationale », souligne le département d’État dans une fiche d’information sur l’importance des chaînes d’approvisionnement*. « Pour protéger nos entreprises et notre prospérité générale, nous devons diversifier les chaînes d’approvisionnement mondiales. »

La stratégie GEAR, un atout pour la reprise

Le travail de diversification des chaînes d’approvisionnement s’insère dans la stratégie GEAR* (Global Economic Activity and Recovery) du département d’État, une vaste démarche visant à utiliser la force de l’économie américaine pour aider les pays à se reconstruire après la pandémie.

Elle facilitera « une croissance rapide et stimulera la relance économique, ce qui bénéficiera directement à nos citoyens et au reste du monde », explique Sarah Weber, conseillère principale au Bureau des affaires économiques et commerciales du département d’État.

Un camion sur une route traversant des massifs boisés aux couleurs de l’automne (© John Greim/LightRocket/Getty Images)
Un poids lourd circule aux alentours de Covington, en Pennsylvanie, en 2015. (© John Greim/LightRocket/Getty Images)

La stratégie GEAR vise également le rétablissement des réseaux de transport et de voyage internationaux, le soutien aux entreprises américaines, la promotion des exportations américaines, le déploiement d’outils financiers pour la reprise économique ainsi que le soutien au commerce des produits alimentaires et à la sécurité alimentaire à la suite des perturbations causées par la pandémie.

Elle s’appuie sur le leadership des États-Unis dans la lutte mondiale contre la COVID-19, le pays ayant investi des milliards de dollars dans l’aide humanitaire, la santé publique et l’opération Warp Speed, qui a permis le développement de vaccins sûrs et efficaces.

Tous ces éléments ont contribué au renforcement des liens commerciaux avec les entreprises américaines et donné un coup de pouce aux économies en développement dans des pays comme le Bangladesh, la Thaïlande et le Vietnam.

Les risques de faire des affaires avec la République populaire de Chine

Avant la mise en place de la stratégie GEAR, les États-Unis avaient déjà exhorté les entreprises et leurs partenaires étrangers à examiner de près leurs chaînes d’approvisionnement en Chine.

En juillet, le gouvernement américain a publié un avis aux entreprises concernant la chaîne d’approvisionnement du Xinjiang et a adressé une lettre ouverte aux chefs d’entreprise dont les chaînes d’approvisionnement sont liées à la RPC et à ceux qui font des affaires avec des sociétés chinoises adhérant à la campagne du PCC en faveur du travail forcé, de l’internement massif et de la répression contre les Ouïgours et d’autres minorités ethniques et religieuses.

Par ailleurs, le PCC a exploité la position de la RPC dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, notamment lors de litiges politiques en privant d’autres pays des matières premières dont ils ont besoin.

Pour préserver et promouvoir la sécurité, la résilience et la prospérité, les pays et les entreprises doivent donner la priorité aux chaînes d’approvisionnement dans les pays « où l’État de droit est respecté et où les institutions sont responsables devant les citoyens et les consommateurs, plutôt que dans les pays ayant des antécédents de politiques économiques prédatrices », indique la fiche d’information du département d’État.

 

*en anglais