Kamala Harris à un pupitre (© Patrick Semansky/AP Images)
La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, prend la parole lors de la 51e Conférence sur les Amériques, le 4 mai. (© Patrick Semansky/AP Images)

Les États-Unis se tiennent aux côtés des nations partenaires et de la société civile pour veiller à ce que l’hémisphère occidental reste libre et démocratique.

« L’hémisphère occidental est notre foyer », a déclaré la vice-présidente Kamala Harris, le 4 mai, lors de la 51e conférence de Washington sur les Amériques*, tenue virtuellement cette année. « Et parce que c’est notre foyer, parce que les gens qui vivent dans cet espace sont nos voisins, nous devons impérativement promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance, la sécurité et la prospérité dans la région. »

Le gouvernement des États-Unis a confiance dans le pouvoir des peuples d’Amérique latine, a souligné Kamala Harris, et il est prêt à les soutenir de diverses manières pour combattre la corruption et parvenir à la justice.

La vice-présidente a brossé dans leurs grandes lignes les moyens par lesquels les États-Unis aident à lutter contre la violence systémique — l’un des principaux facteurs d’émigration — au Salvador, au Guatemala et au Honduras.

Les États-Unis fournissent à la région 310 millions de dollars à l’appui des opérations de secours humanitaires et de la lutte contre l’insécurité alimentaire au Salvador, au Guatemala, au Honduras et dans d’autres pays d’Amérique centrale. Voici quelques objectifs précis :

  • renforcer l’aide alimentaire ;
  • atténuer les répercussions de la sécheresse et de la pandémie de COVID-19 ;
  • contribuer aux secours en cas de catastrophe ; et
  • répondre aux besoins immédiats de sécurité et de protection.

Les États-Unis se sont associés au Canada, à la Finlande, à l’Irlande et au Japon pour accroître les opportunités économiques et les investissements du secteur privé en Amérique latine.

Des gens dans un campement (© Martin Mejia/AP Images)
Le 22 avril, une famille prépare le petit-déjeuner autour d’un feu de camp dans un campement de squatters à Lima, au Pérou, occupé par des personnes qui ne peuvent plus payer leur loyer en raison des restrictions imposées à l’activité économique. (© Martin Mejia/AP Images)

Le gouvernement américain est conscient que plusieurs de ces facteurs incluent des problèmes exacerbés à la fois par le changement climatique et par la pandémie de COVID-19, a souligné Kamala Harris, et il fait tout ce qu’il peut pour aider les pays touchés à résoudre ces problèmes afin que les gens puissent vivre paisiblement dans leur pays.

Le secrétaire d’État Antony Blinken a renforcé le soutien des États-Unis à l’initiative COVAX, notant que « le gouvernement américain a contribué à hauteur de 2 milliards de dollars à la COVAX, qui fournit des vaccins sûrs et efficaces contre la COVID dans le monde entier, dont 6,5 millions de doses à ce jour en Amérique latine ».

« Ce sont les besoins, et non la politique, qui guideront nos décisions », a déclaré le chef de la diplomatie américaine lors de la conférence virtuelle*. « Et nous continuerons de fournir des respirateurs, des EPI et d’autres équipements essentiels dans toute la région. »

Par ailleurs, l’envoyé spécial du président pour le climat, John Kerry, a rappelé que les États-Unis étaient prêts à collaborer avec les nations pour relever les défis posés par le changement climatique, tels que les aberrations climatiques et les tempêtes plus fortes.

« Nous pouvons créer des millions de nouveaux emplois dans la région en investissant dans les énergies propres et les infrastructures résistantes au climat », a déclaré John Kerry.

« Nous voulons aider les gens à retrouver l’espoir chez eux, a insisté Kamala Harris. Nous nous concentrons donc à la fois sur les facteurs de crise et sur les causes profondes de la migration. »

 

*en anglais