Washington œuvre pour l’avancement des libertés et de la souveraineté dans la zone indopacifique

Cinq hommes et une femme debout autour d’une table de conférence, des drapeaux à l’arrière-plan (© Charly Triballeau/AP Images)
Lors d’une réunion tenue à Tokyo, le 6 octobre, le secrétaire d’État Michael Pompeo (deuxième à partir de la droite), et les ministres des Affaires étrangères de l’Inde, du Japon et de l’Australie se sont engagés en faveur d’un ordre fondé sur les règles dans la zone indopacifique. (© Charly Triballeau/AP Images)

Les États-Unis et leurs partenaires internationaux veulent un ordre libre et basé sur les règles dans la région indopacifique.

Le 6 octobre, lors d’une rencontre de niveau ministériel du dialogue quadrilatéral de sécurité, dite Quad Ministerial, le secrétaire d’État des États-Unis Michael Pompeo s’est entretenu avec les représentants des trois pays partenaires clés de la région. À l’occasion, il a réitéré son ferme soutien aux libertés fondamentales et à la souveraineté nationale dans la zone indopacifique.

Le chef de la diplomatie américaine a également mis en relief le contraste entre cette position et celle du Parti communiste chinois (PCC) qui cherche à intimider ses voisins.

« Nous souhaitons tous une zone indopacifique libre et ouverte, et nos conversations visent à parvenir à cet objectif favorable », a déclaré M. Pompeo lors de sa rencontre avec les ministres des Affaires étrangères du Japon, de l’Inde et de l’Australie. « En tant que partenaires de ce Quad, il est plus que jamais crucial de collaborer pour protéger nos peuples et partenaires de l’exploitation, de la corruption et de la coercition du PCC. »

Les hauts responsables des quatre démocraties tiennent régulièrement des consultations sur divers dossiers, allant de la lutte contre le terrorisme, de la sécurité maritime et de la cybersécurité, en passant par le développement dans la transparence de l’infrastructure et l’adoption de réseaux fiables de télécommunications de cinquième génération (5G), et jusqu’à la riposte à la pandémie de COVID-19.

Leur attachement à un ordre fondé sur les règles s’affirme au moment où la République populaire de Chine se livre à un comportement provocateur dans les mers de Chine orientale et méridionale. Une situation qui a mené de nombreux pays à protester auprès des Nations unies contre les revendications maritimes illégales de Beijing dans la mer de Chine méridionale.

Lors de la conférence ministérielle, les représentants du Quad ont affirmé leur soutien à la souveraineté des nations membres de l’Association des pays de l’Asie du sud-est (ASEAN) et au redressement économique de la région au lendemain de la pandémie de COVID-19.

« Nos quatre nations adhèrent à des valeurs fondamentales communes, telles la démocratie, la primauté du droit et la libre économie », a souligné le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi*, aux participants de la conférence. « Nous croyons en notre responsabilité dans la région, et nous partageons le même objectif qui est de renforcer un ordre international libre et fondé sur les règles. »

 

*en anglais