
Des pays du golfe Persique partagent les intérêts économiques et de sécurité des États-Unis, et leurs dirigeants souhaitent élargir leurs partenariats.
Les États-Unis ont récemment tenu des dialogues stratégiques avec l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar, tous des alliés de longue date, pour consolider leurs liens en matière d’intérêts communs.
Les trois pays font partie du Terrorist Financing Targeting Center, un organe conjoint comprenant tous les membres du Conseil de coopération du golfe ainsi que les États-Unis, chargé de surveiller et de perturber les flux financiers des terroristes à travers le monde.
Le dialogue tenu le 14 octobre avec l’Arabie saoudite a été le premier depuis 2006. L’Arabie saoudite est co-présidente de la Coalition pour vaincre Daech et est un partenaire de grande valeur pour les États-Unis dans la lutte contre al-Qaïda dans la péninsule Arabique.
En outre, l’Arabie saoudite est attachée à l’avènement d’une solution politique à la guerre au Yémen, qui serait négociée sous les auspices des Nations unies entre le gouvernement de la République du Yémen et les Houthis. L’Arabie saoudite continue de fournir de l’aide humanitaire et de soutenir le développement au Yémen, tout en contribuant au Fonds pour la stabilisation de la Syrie.
« Nous avons réaffirmé notre engagement mutuel à combattre les activités malveillantes de l’Iran, et la menace qu’elles représentent pour la sécurité et la prospérité régionales ainsi que pour la sécurité du peuple américain », a déclaré le secrétaire d’État Michael Pompeo* au sujet de l’alliance américano-saoudienne.

Cette année marque le 75e anniversaire de la rencontre historique entre le président Franklin Delano Roosevelt et le roi saoudien Abdelaziz Ibn Saoud, laquelle a posé les bases des relations modernes entre les États-Unis et l’Arabie saoudite.
Actuellement, 37 000 Saoudiens étudient aux États-Unis, ce qui fait d’eux le quatrième contingent d’étudiants étrangers dans le pays. Le commerce avec l’Arabie saoudite s’élève à plus de 27 milliards de dollars par an.
Le 20 octobre, les États-Unis et les Émirats arabes unis ont achevé leur premier dialogue stratégique sur des domaines d’intérêts communs : politique, défense, application de la loi et sécurité frontalière, renseignement et anti-terrorisme, droits de l’homme, économie, culture et éducation, et espace.
Le dialogue a porté sur les dossiers traditionnels, mais aussi sur des domaines nouveaux, tel l’espace. Le 13 octobre, les Émirats arabes unis ont signé les accords Artémis pour participer aux futures missions vers la Lune et Mars.
Les États-Unis et les Émirats arabes unis prévoient d’entamer un échange de renseignements dans le but de lutter contre le terrorisme et les menaces posées par l’Iran et d’autres éléments.
« En coopérant avec nous, les Émirats arabes unis ont montré leur désir de voir les Nations unies faire son travail, et qui est de soutenir la paix et la sécurité dans la région », a noté M. Pompeo*.

Bahreïn et les Émirats arabes unis ont établi des relations diplomatiques avec Israël par le biais des accords Abraham, de portée historique. L’accord, facilité par les États-Unis, fournit l’occasion de renforcer les initiatives de paix dans la région.
« C’était un pas courageux qui va créer de nouvelles chances pour la paix, la prospérité et la stabilité au Moyen-Orient et dans le monde tout entier », a souligné M. Pompeo, le 20 octobre.
*en anglais