Les États-Unis ont annoncé des sanctions, le 18 février, visant la filiale Rosneft Trading S.A. du grand groupe pétrolier russe, comme ils l’avaient fait, le 7 du même mois, contre la compagnie aérienne publique Conviasa du Venezuela.

Ces deux mesures visent à couper le robinet à l’ancien régime Maduro et le contraindre à autoriser des élections libres et équitables.

Rosneft Trading S.A. facilite « le commerce, la transformation et le transport de matières premières, en particulier de pétrole non raffiné et de produits pétroliers » entre le Venezuela et d’autres pays, indique le département américain du Trésor*. La compagnie pétrolière russe soutient ainsi l’ancien régime illégitime du Venezuela, ce qui donne à Maduro les moyens de continuer de réprimer son peuple.

La compagnie aérienne vénézuélienne Conviasa, quant à elle, assure le transport de « Maduro et son entourage pour qu’ils s’entretiennent avec des dictateurs, des régimes autoritaires et d’autres criminels* dans le monde entier », déclare le secrétaire d’État, Michael Pompeo, dans un communiqué.

Aux termes des sanctions imposées, les personnes des États-Unis ne peuvent conclure aucun marché avec la compagnie aérienne, qu’il s’agisse de contrats d’affrètement, de ravitaillement en carburant ou autres.

« Les États-Unis restent fermes dans leur engagement envers le peuple du Venezuela et la cause de la liberté dans ce pays », insiste le représentant spécial du département d’État pour le Venezuela, Elliott Abrams. « Nous attendons avec intérêt le jour où le Venezuela sera libre et où nous pourrons lever toutes nos sanctions. »

 

*en anglais