
Les États-Unis collaborent avec des leaders d’Amérique centrale au sein des gouvernements, du secteur privé et de la société civile, pour remédier aux causes qui sous-tendent la migration irrégulière.
« Notre objectif est d’œuvrer avec les peuples de l’Amérique centrale pour créer des sociétés sûres, prospères et démocratiques où les citoyens peuvent construire leur vie dans la dignité », a déclaré l’envoyé spécial du département d’État pour le Triangle du Nord, Ricardo Zúniga, lors d’un point de presse tenu le 22 avril*.
« Je me suis rendu en Amérique centrale où j’ai eu une série d’entretiens avec des leaders du Guatemala, du Salvador et du Honduras sur une collaboration visant à remédier aux conditions qui sont le moteur de la migration irrégulière de masse », a précisé M. Zúniga.
La vice-présidente Kamala Harris et M. Zúniga ont également tenu des réunions avec des groupes axés sur les questions sociales, des membres du secteur privé et des représentants des médias. L’objectif de leurs entretiens : comprendre les causes fondamentales qui poussent des habitants d’Amérique centrale à quitter leur foyer pour entreprendre un voyage périlleux.
Addressing the root causes of migration from the Northern Triangle requires sustained economic growth and investment. The private sector has an important role to play. Today, I met with the leaders of companies and organizations that announced commitments to invest in the region. pic.twitter.com/tFTRInZxoZ
— Vice President Kamala Harris (@VP) May 27, 2021
« Nous sommes voisins. Ce qui, pour les États-Unis, signifie que nous sommes interconnectés », a souligné Mme Harris le 7 juin, avant sa rencontre bilatérale* avec le président du Guatemala Alejandro Giammattei. « Nous partageons des liens familiaux. Nous partageons des liens historiques. Et il est important, à l’heure où nous entamons une ère nouvelle, de reconnaître le sens et l’importance de nos relations en tant que voisins. »
Parmi les objectifs de la vice-présidente et de M. Zúniga figure leur intention d’œuvrer avec ces leaders pour éradiquer la corruption dans la société tout en collaborant avec les secteurs privé et public américains afin d’accroître les possibilités économiques pour les populations d’Amérique centrale.
Mme Harris a mis en relief l’espoir que les leaders peuvent donner à leurs peuples, précisant que ce sentiment « doit s’accompagner de liens de confiance. Il doit s’accompagner de résultats tangibles, pour que nous, en tant que leaders, puissions convaincre les gens qu’il y a une raison d’être optimiste pour leur avenir et celui de leurs enfants. »
*en anglais