
Les superhéros des BD volent à l’aide de ceux qui en ont besoin, mais aucun d’entre eux n’avait jamais encore été chargé d’apporter son concours aux Nations unies… jusqu’à ce jour.
Maintenant, c’est fait. Les Nations unies viennent de désigner l’héroïne de BD Wonder Woman ambassadrice honoraire pour l’autonomisation des femmes et des filles. Cette nomination, faite le 21 octobre lors d’une cérémonie au siège de l’ONU à New York, servira à promouvoir le 5e objectif du développement durable, à savoir la réalisation de l’égalité des sexes à travers le monde.
Le nouveau rôle de Wonder Woman lui a été assigné à l’occasion du 75e anniversaire de la création de son personnage. C’est pourquoi le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a invité à la cérémonie Diane Nelson, la présidente de DC Entertainment, Lynda Carter (qui avait incarné Wonder Woman dans la série télévisé du même nom, de 1975 à 1979) et Gal Gadot (qui joue Wonder Woman dans le film Batman v. Superman: Dawn of Justice, de 2016).

Lynda Carter, qui participera à une campagne de l’ONU sur les réseaux sociaux, a souligné que l’éducation était cruciale pour l’autonomisation des femmes et des filles. « Plus vous en saurez, et plus vous pourrez réaliser votre potentiel », a-t-elle affirmé.
Ses fans lui disent souvent que son interprétation de Wonder Woman demeure une inspiration. Sur Facebook, une femme s’est souvenue des épisodes de Wonder Woman qui l’avaient aidée à faire face à l’intimidation dont elle était victime à l’école.
« Je ne m’ennuie jamais d’entendre ces commentaires, d’apprendre comment Wonder Woman touche les gens, dit Lynda Carter. J’aime toujours le personnage. Wonder Woman nous appartient à tous. »
Pour les Nations unies, « garantir l’égalité d’accès des femmes et des filles à l’éducation, aux soins de santé, à un travail décent et à la représentation dans les processus de prise de décisions politiques et économiques sera bénéfique à l’ensemble de l’humanité. » Nous sommes #withWonderWoman*.
*en anglais